Chronophage le contenu ?

Chronophage le contenu ?

Bonne nouvelle, la réponse est définitivement non. Car le temps que vous consacrez à écouter et à aider vos (futurs) clients n’est jamais tout à fait perdu.

Chronophage. Le mot est beau mais l’image qu’il renvoie l’est beaucoup moins.
La première qui me vienne à l’esprit, par une association d’idées sans aucune cohérence étymologique, est d’ailleurs celle de Cronos (et non Chronos) dévorant l’un de ses fils.
Sans aller aussi loin dans l’horreur, on imagine aisément qu’une activité que l’on qualifie de chronophage n’a rien de très réjouissant pour qui doit s’y adonner.
Cet épithète, (trop) régulièrement associé à la création de contenu, sous-entend donc que cette dernière est au mieux coûteuse, au pire inutile.

«J’aimerais bien créer plus de contenus, mais c’est terriblement chronophage.»

La remarque est récurrente, et il m’arrive souvent d’acquiescer. Après tout, A fond les bases est aussi là pour décharger ses clients de cette activité qui, il est vrai, prend du temps. Mais au fond, j’ai surtout envie de répondre non et double non !
Quel chef d’entreprise ou commercial oserait qualifier un rendez-vous client ou un après-midi de prospection de chronophage ?
De mon point de vue la création de contenu, est, au même titre que l’effort commercial, un investissement nécessaire pour quiconque souhaite développer son activité en communiquant efficacement auprès de ses prospects.
Simplement, comme pour la démarche commerciale, l’effort doit être taillé à la mesure des moyens dont dispose l’entreprise et des objectifs qu’elle se fixe.
Et contrairement à ce que certains veulent faire croire, avec le contenu on peut faire beaucoup avec peu de moyens.

Le temps que vous consacrez à écouter et à aider vos (futurs) clients n’est jamais tout à fait perdu.